mercredi 15 octobre 2008

Cycle Super8 au Centre Pompidou

COMMUNIQUÉ DE PRESSE S.8
DU 1ER AU 22 DÉCEMBRE 2006
Le Super 8, lancé par Kodak en 1965, révolutionne le cinéma amateur et entraîne dans son sillage une pratique artistique intense et foisonnante. Du 1er au 22 décembre 2006, le Centre Pompidou, en partenariat avec le Festival des cinémas différents de Paris, les associations Collectif Jeune Cinéma et Light Cone, consacre une riche programmation aux œuvres Super 8 créées en France et à l’étranger pendant une quarantaine d’années. « Une occasion, selon Philippe-Alain Michaud, conservateur chargé de la collection des films, de montrer la vitalité de ce format. Le Super 8 a donné naissance à un corpus d’œuvres sans équivalent dans l’histoire du cinéma grâce à la stylistique singulière que sa souplesse et la légèreté de son équipement permettent de développer. Il continuera d’exister, au-delà même de sa raréfaction, dans la manière dont il aura durablement influencé et renouvelé l’ensemble des pratiques filmiques. »
LE SUPER 8, UNE AVANCÉE TECHNOLOGIQUE QUI SUSCITA UNE GRANDE CRÉATIVITÉ En son temps, l’apparition du Super 8 représenta un progrès incontestable sur le plan pratique: la pellicule enfermée dans une cassette pouvait être chargée en plein jour et n’avait plus besoin d’être retournée. À la même époque, les caméras se perfectionnent: l’objectif zoom et le réglage automatique de l’objectif se généralisent, un mécanisme de fondu au noir est incorporé, il est possible de filmer à vitesse accélérée pour permettre des ralentis de qualité. Les cinéastes amateurs et les professionnels s’emparent très vite de ce nouveau format d’abord conçu pour un usage familial. Aujourd’hui encore, alors que la pellicule tirage disparaît du marché, que Kodak cesse la production de la mythique pellicule Kodachrome 40, que la culture numérique s’universalise, le Super 8 est toujours utilisé par les artistes et les cinéastes expérimentaux pour son piqué et sa qualité d’image - supérieurs à ceux de la vidéo légère - et ses propriétés plastiques.
PRÈS DE 200 FILMS ET PLUS DE 120 CINÉASTES ET ARTISTES POUR UN ÉCLAIRAGE RÉTROSPECTIF DE LA SCÈNE SUPER 8
La programmation, délibérément ouverte, combine projections d’originaux, gonflages et transferts vidéo.



Au programme :
• Des coups de projecteur sur l’avant-garde allemande des années 80, sur celle de Vienne toujours bien vivante et sur la No Wawe (qui doit son nom au mouvement musical underground), apparue à la fin des années 1970 à New-York ; • Des séances consacrées au travail de l’inclassable Derek Jarman et de son émule Andrew Kötting, guidés par un même esprit de découverte et d’expérimentation ; à Stan Brakhage, l’initiateur du « home movies » ; au cinéma fusionnel du collectif 4 à 4 Métro BarbesRochechou Art composé de Teo Hernandez, Michel Nedjar, Jakobois et Gaël Badaud ; au duo Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, et à leur premier film, Double labyrinthe; ainsi qu’à Nicolas Rey, ingénieur passé au cinéma expérimental ; • Des projections en présence des cinéastes : Joseph Morder qui filme comme d’autres écrivent mêlant quotidien, voyages et rêves, Jean-Claude Rousseau dont la démarche artistique est inspirée par Bresson et Vermeer et André Almuró, cinéaste, compositeur et performeur ; • Des programmes autour des thématiques de l’esquisse, du voyage, de l’exploration des formes de l’image, du récit, du journal filmé, des films de plasticiens tels que Jean Dupuy, Vito Acconci, Joseph Beuys, Chuck Close, etc. ; • Des cartes blanches au collectif Braquage avec le programme Crépitements Super-8 et à Stéphane Marti avec la présentation de son film Éros mutiléet un florilège d’œuvres créées lors des ateliers Cinéma Expérimental/Super 8 qu’il conduit à Paris I. • Sans oublier Krash 40, programme composé de 12 opus choisis parmi 40 films réalisés à l’occasion de la disparition du Kodachrome 40. • Le tout ponctué de nombreux Cinématons (portraits filmés en Super 8 en un seul plan fixe et silencieux où le « cinématonné » est libre de faire ce qu’il veut) de Gérard Courant, qui présentera également un long métrage, À propos de la Grèce.


>TROIS SÉANCES SPÉCIALES

S.8 s’ouvre et se termine par des performances. En inauguration le vendredi 1er décembre, et avec le soutien du Forum culturel autrichien, Gustav Deutsch présente Taschenkino(Cinéma de poche) qui épie les répétitions dans la vie et au cinéma afin de mettre en valeur le mouvement et le temps, éléments essentiels du film. Performance composée de 100 boucles de film Super 8 d’une minute chacune que chaque spectateur regarde dans une visionneuse individuelle, puis qu’il échange avec son voisin.
En clôture le vendredi 22 décembre, trois performances d’artistes/cinéastes qui remettent
en question notre perception du quotidien : Catalogue de gestesde Natacha Nisic, Face à ce qui se présentede Catherine Bareau et Tabula Rasade Carole Arcega et Sébastien Cros. Et le dimanche 17 décembre, une projection performance de Helga Fanderl, spécialiste du tourné-monté (les films ont la durée d’une bobine et le montage s’effectue directement dans la caméra), avec une sélection de ses films réalisés entre 1991 et 2006.
Visuels et extraits disponibles sur demande. programme conçu en partenariat avec avec le soutien du Centre Pompidou 75191 Paris cedex 04 téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 33 Renseignements www.centrepompidou.fr Centre Pompidou
Philippe-Alain Michaud Isabelle Ribadeau Dumas
Collectif Jeune Cinéma
Sarah Darmon Laurence Rebouillon Violeta Salvatierra Raphaël Sevet
Light Cone Christophe Bichon

7eme Festival des Cinémas Différents de Paris




Direction : Bernard Cerf


Présentation soirée d'ouverture: Laurence Rebouillon et Bernard Cerf. Cinéma la Clef






Xavier Capitant et Victor Castillo Cocktail d'ouverture











Simone Dompeyre (Traverse Vidéo) , Stéphane M Petite fête après cocktail


















L’installation IRIS de Hugo Verlinde dans le cadre du Festival des Cinémas Différents de Paris du vendredi 09 au samedi 17 décembre 2005, dès la tombée de la nuit (18h30 !).

Fruit d’une démarche à la croisée du cinéma élargi et de l’art numérique, l’installation IRIS témoigne d’une rencontre entre un univers visuel généré par ordinateur et la texture plastique et semi transparente d’un vaste volume en lycra pensé sur le modèle d’une fontaine de lumière. La réunion de ces deux matériaux parvient à faire jaillir un langage de formes abstraites et de couleurs pures dans l’espace.




Ouverture



Claire Salvi et Isabelle Blanche


Sarah Mallégol et Louise Cordier



Stand Editions RE-VOIR...... Gloria Morano

















Hugo Verlinde et Dominik Lange
















Raphaël Sevet, Salomon Nagler, Bruce Elder et Laurence Rebouillon












Sarah Darmon et Salomon Nagler










Table Ronde : Ecrire et produire un cinéma différent













Après-midi de clôture: Krash 40 projet initié par Colas Ricard

Petit discours de clôture par Marcel Mazé président d'honneur du CJC
Raphaël Sevet, Marcel Mazé, Stéphane M, Claire Salvi, Marie Sochor, Angélica Cuevas Portilla, Baptiste Lamy, la fille italienne et Gérard Cairaschi






Marcel Mazé, Sarah Darmon , Angélica Cuevas P
et Marie Sochor ........







Soirée de clôture après les BrigadeSmarti, on attendait tous le film d'Orlan qui n'était pas monté et qu'il a monté le soir même, une véritable avant avant avant-première!!!!!


mardi 14 octobre 2008

6eme Festival des Cinémas Différents de Paris










6ème FESTIVAL DES CINÉMAS
DIFFÉRENTS DE PARIS
7-12 décembre 2004

EDITO


Le Festival des Cinémas Différents de Paris va déployer ses images et ses sons.
Une 6ème édition pour continuer à montrer et défendre les créations originales, rigoureuses, du cinéma différent et expérimental, les films et vidéos des artistes qui veulent dire librement et autrement, leurs intérêts esthétiques, politiques, sociaux, personnels.

A travers cinq programmes d'oeuvres françaises et internationales, vous allez découvrir une sélection de films et vidéos contemporains. Ce panorama, certes non exhaustif, reflète la richesse et l'intensité de la production du cinéma différent et expérimental, dans un nombre croissant de pays.
Des cartes blanches sont proposées à des acteurs référents du cinéma expérimental, tels que Dominique Noguez, cinéaste, écrivain et théoricien, MM.Serra, directrice de la New-York Filmmakers' Coop ; et puis toujours... les Incunables ! Un hommage à Pierre Clémenti, révèlera quelques facettes méconnues de cet artiste fascinant, cinéaste, acteur, peintre et poète.
Cette édition s'attache également à tisser des liens avec d'autres courants d'expérimentations, comme la performance cinématographique (collectif MTK), la vidéo de plasticiens ( carte blanche à Jacques Lizène), la musique filmée etc... afin d'élargir le champ de vision et de sensations des spectateurs.

Enfin, dans quelques semaines, un DVD*, le premier de la collection, florilège des trois derniers Festivals, viendra prolonger et faire durer le plaisir des yeux grands ouverts sur L'imaginaire des réalisateurs.

Le cinéma expérimental acquiert au fil des ans une reconnaissance, en France comme ailleurs, grâce aux démarches volontaristes de ses acteurs, ainsi qu'aux ouvertures proposées par les institutions culturelles. Nous souhaitons que ce rendez-vous annuel du festival puisse contribuer à tisser des liens enrichissants et durables entre eux, pour vous offrir un immense écran de projection ouvert sur le monde.

Entrez dans le 6eme festival....une autre dimension.


Marcel Mazé


Président-Fondateur du CJC et du Festival.



Soirée d'ouverture au Cinéma de la Clef le 7 Décembre

















Marie Sochor et Boris Lehman






Marcel Mazé, Bernard Sarrut et Claire Salvi

Marcel Mazé et Dominique Noguez lors de la signature de son ouvrage















La salle polyvalente de la Clef, toujours animée par le public et les cinéastes



















Bernard Sarrut et Sarah Darmon




Stand LOWAVE : Silke Schmickl et un client connu: Raphaël Bassan







Tout était prêt pour la performance cinématographique de Metamkine (MTK Grenoble)









Claire Salvi, Salomon Nagler, Shino Cano, xx, Delphine Humbert et Claire Salvi
Angélica Cuevas Portilla




















MM Serra ( New York Filmmakers Coop) Pip Chodorov et
Dominique Noguez













Baptiste Lamy et Marie Sochor en faisant leur shopping de Noël pendant le Festival

Performance Marie Sochor, 6eme Festival des Cinémas Différents 2004

Marie Sochor
Performance bibliophage et éditions comestibles
(textes de l’auteur, feuilles azymes, encre alimentaire)
2002-2008




















Les différentes actions sur le livre, l’extraction d’une parole qui ne peut pas sortir et la contamination du public à la dévoration de son écriture, le travail de l’auteur interroge la réception de l’objet imprimé chez le liseur mangeur.

L’action dirigée sur son écriture constitue une proposition d’acte littéraire qui fait de l’usage de la langue une suite de paroles évènements qui tendent vers la disparition de la page sonore.


















L’auteur déambule dans le public avec un plateau rempli de textes mangeables. Il se glisse entre les mots et les mets partagés entre les spectateurs qui la bouche pleine de sons et de nourritures attrapent entre deux bouchées le texte qui leur est offert.

L’écriture destinée à être à la fois lue et mangée est imprimée sur des feuilles azymes de format A4 avec de l’encre alimentaire noire. En bas de page y sont inscrits les ingrédients utilisés, le nom de l’auteur, la date de fabrication et la date limite de consommation.




















Parallèlement aux performances bibliophages, l’auteur publie des éditions comestibles qui sont diffusées en librairie.
Les exemplaires disparaissent du circuit de diffusion dès que la date de péremption des ingrédients utilisés est atteinte. Ils sont alors remplacés par d’autres textes.